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On parle de nous !



 

 

le 11 avr 2018 par Sylvain Allemand

Bien plus qu’un concierge. Entretien avec Sophie Castelli

Depuis le début de cette année, les salariés qui travaillent dans des établissements du quartier de Polytechnique peuvent disposer des services d’une conciergerie d’entreprise. Sa directrice nous en dit plus sur l’éventail des prestations proposées et

l’originalité de sa structure, qui a pris le parti de jouer la carte de la mutualisation.

 

 

- Si vous deviez, pour commencer, par définir ce concept de conciergerie d’entreprise qui commence à faire florès ?

Une conciergerie d’entreprise consiste ni plus ni moins à amener des services sur le lieu de travail, de façon à faire gagner du temps aux salariés, en leur évitant d’avoir à courir entre midi et deux, ou de devoir faire des détours avant de regagner leur domicile.

 

- Que proposez-vous concrètement ?

Comme toute conciergerie d’entreprise, nous proposons quatre grandes familles de services. En premier lieu, des services du quotidien, qui vont de tout ce qui touche à l’habillement (pressing, repassage, retouche, cordonnerie,…) au panier de légumes, en passant par le lavage et l’entretien de la voiture, enfin, une billetterie qui, moyennant une adhésion à titre individuel permet de réserver des billets dans différents domaines – spectacles, concerts, parcs d’attractions, fitness, voyages, chèque cadeaux,… – avec des réductions à la clé.
Deuxième famille de services : des services à domicile. Nous proposons des mises en relation avec différentes catégories de prestataires pour des besoins de bricolage, d’entretien, de jardinage ou même de garde d’animaux de compagnie (pour les personnes qui partent en vacances). Concrètement, les salariés nous contactent et nous les mettons en relation avec une agence agrée services à la personne, qui permet de bénéficier de 50% de réduction d’impôt. Précisons que cette agence étant nationale, ces salariés peuvent faire des demandes où qu’ils résident.
La 3e famille concerne les services de bien-être. Outre un espace coiffure, nous en disposons d’un autre pour les soins du corps (pédicure, manucure, soin du visage, modelage, épilation,…). Nous faisons par ailleurs venir, à raison d’une fois par mois (pour le moment), une ostéopathe et une praticienne de massage AMMA assis. Enfin, nous avons la possibilité de mettre en relation avec des coaches sportifs, les salariés qui disposeraient d’une salle adaptée dans leur entreprise.

 

- En quoi consiste la 4e famille de services ?

A la différence des précédentes, elle s’adresse aux sociétés, à qui nous proposons des événementiels, de l’assistance informatique ou commerciale, du nettoyage industriel… Comme pour les services proposés aux salariés, nous les mettons en relation avec des prestataires avec lesquels nous avons l’habitude de travailler.
En plus de ces différentes familles de services, nous proposons régulièrement des rencontres avec nos prestataires ou des dégustations…

 

- Comme aujourd’hui, avec cette dégustation de chocolats…

Oui, en effet. Et comme vous avez pu le constater, ils sont délicieux…

 

- Je confirme…

Ils proviennent d’un chocolatier d’Orsay !

 

- Comment vous singularisez-vous par rapport aux autres conciergeries d’entreprise ?

Toutes les conciergeries ont vocation à proposer peu ou prou les mêmes grandes familles de services que j’ai déclinées. Notre singularité réside dans le parti pris de la mutualisation. D’ordinaire, une conciergerie s’adresse aux salariés d’un même établissement. La nôtre s’adresse à ceux de plusieurs établissements auxquels nous avons proposé une conciergerie mutualisée. Nous y sommes parvenus en passant par l’intermédiaire de Polvi, l’association qui fédère les établissements du Plateau de Saclay. Je tiens d’ailleurs à remercier au passage Philippe Elias, son secrétaire, qui nous a mis en relation avec plusieurs de ses membres : Thales, au travers de son DRH, Bertrand Porte, et CEA Nano-INNOV, au travers de Madame Yvray-Petit et Monsieur Garderet. Nos prestations s’adressent aux salariés de ces deux établissements, mais aussi aux équipes des partenaires qu’ils hébergent (Thales Services, Nokia, dans le cas de Thales ; le pôle Systematic, dans le cas du CEA Nano-INNOV).

 

- Comptez-vous y associer d’autres établissements ?

Oui, bien sûr. Nous sommes déjà en relation avec d’autres établissements présents sur le Plateau de Saclay : Horiba, l’Institut d’Optique, le CNRS/C2N, qui s’apprête à rejoindre l’écosystème. A chaque fois, ces établissements pourront faire bénéficier de nos prestations à leurs personnels, au travers d’une adhésion à la conciergerie mutualisée.

 

- Qu’en est-il des prestataires dont vous assurez la mise en lien ? Privilégiez-vous des acteurs du territoire ?

Oui. Ces prestataires, référencés par nos soins, sont exclusivement locaux, c’est-à-dire du territoire Paris-Saclay sinon des environs immédiats (hormis, bien sûr, ceux avec lesquels travaille l’agence que j’évoquais tout à l’heure). Par exemple, le pressing et le cordonnier sont des Ulis ; le réparateur de deux roues, de Limours ; le lavage de véhicule est assuré par une société de Savigny-sur-Orge, de même que la billetterie ; les fleurs sont livrées par un fleuriste d’Orsay ; les paniers de légumes par Potager city, une start-up installée à Orly,…

 

- Comment avez-vous pu inventorier autant de prestataires et établir une relation de confiance avec eux ?

Nous ne partions pas de rien. Nous avons acquis une certaine expérience au travers de notre société ASAP Conciergerie d’entreprise, fondée voici deux ans pour proposer, à l’origine et à défaut de conciergerie proprement dite, des permanences sur le Parc d’activités de Courtabœuf.
Outre cette conciergerie-ci, nous en avons ouvert une autre, en février dernier, sur le Parc Orsay Université (également au quartier du Moulon), ce qui permet d’envisager des économies d’échelle.
Je précise que ASAP Conciergerie d’entreprise est une société indépendante, ayant vocation à se développer en répondant aux besoins des salariés du Plateau et plus généralement de Paris-Saclay. Nous sommes ici sur un territoire prometteur – il explose littéralement en termes de créations d’emplois ; de nouveaux établissements d’enseignement supérieur et de recherche, et entreprises s’y installent. Bref, c’est un site particulièrement attractif. Or, pour l’heure, les services de conciergerie y sont encore quasi inexistants. Ce qui est normal, le Plateau de Saclay est encore un territoire en devenir. Mais notre intention est bien de combler ce vide, en faisant profiter de notre expérience.

 

- Combien êtes-vous pour animer cette conciergerie-ci et assumer ce rôle d’interface entre autant de salariés et de prestataires ?

Ici, même, je m’appuie sur le concours d’une personne recrutée dans le cadre d’un dispositif de réinsertion professionnelle. Un parti pris qui répond à la vocation sociale qu’entend avoir aussi ASAP Conciergerie d’entreprise.

 

- Qu’est-ce qui vous a personnellement prédisposée à vous investir dans ce secteur d’activité ?

Avant de me lancer dans cette aventure, je travaillais comme ingénieur commerciale dans une société installée sur le Parc d’activités de Courtabœuf. Comme tous les autres salariés qui y travaillent, je ne disposais, hormis la restauration, d’aucun de ces services dont on peut avoir besoin au quotidien. Des conciergeries avaient certes vu le jour ici et là, mais propres à des établissements du Plateau de Saclay (EDF Lab, le Centre R&D de Danone). De là, mon parti pris d’en créer, sous forme de permanence, puis dans une logique de mutualisation, pour en faire bénéficier le plus de salariés possible. Les entreprises sont gagnantes : une adhésion à une conciergerie mutualisée est au finale moins coûteuse que si elles assumaient seules le service en interne.

- Un mot sur le local où nous sommes. Il est particulièrement bien situé…

 

De fait, il se trouve face au RIEA (Restaurant Inter-Entreprises-Administrations) du CEA et de Thales, bénéficiant ainsi d’une forte influence à l’heure du déjeuner. Reconnaissons que, pour l’heure, nous pâtissons encore des travaux en cours. Il nous reste donc encore un gros travail de communication à faire et nous nous y attelons. C’est tout l’enjeu des événementiels, que j’organise très régulièrement pour susciter la curiosité, mais aussi de la newsletter et des flyers que nous diffusons. Je n’ai cependant aucun doute quant à l’effet du bouche-à-oreille. Notre conciergerie d’entreprise comble un réel manque !

 

Pour en savoir plus sur ASAP Conciergerie d’entreprise, cliquer ici.